mercredi 9 avril 2014

Surf in Tahiti


Nous voilà de retour sur Tahiti pour les dernières vacances de l'année avant l'été. Pour des raisons diverses, à part pour les premières à Moorea, nous sommes retourner là-bas à chaque fois. La ville nous manque sans doute. Vivre dans un atoll isolé demande une grande capacité d'adaptation que je n'ai pas encore. C'est bien beau la décroissance mais difficile de résister à l'envie d'un ciné, de shopping, de restau. A vivre au milieu d'une nature exubérante, bordée d'un lagon bleu vert et de l'océan, on est peut être moins tenté de découvrir les autres îles.
Il y avait aussi une autre raison. Pour les dernières vacances polynésiennes des garçons, je voulais qu'ils ramènent un souvenir unique. Maintenant, ils pourront dire "J'ai surfé à Tahiti"! C'est l'île la plus adaptée pour une initiation. Expérience qui ne les fera pas regretter leur décision de rentrer en métropole en fin d'année mais qui viendra s'ajouter aux choses exceptionnelles qu'ils auront vécu ici.

Après quelques recherches, j'ai trouvé un "fare" sur internet. Situé sur la côte est de l'île, à Arue dans la baie de Matavai. Un joli bungalow tout blanc, posé sur une étendu d'herbe verte, au milieu des cocotiers avec une grande terrasse abritée. La propriété domine la belle plage de sable noir de la baie au bout de laquelle trône le Radisson Plaza où nous avons séjourné plusieurs fois.








De l'autre côté, devant l'entrée se tient un magnifique arbre à pain qui donne le "uru", fruit de l'arbre à pain que le Capitaine William Blight avait pour mission de ramener à bord de la Bounty. J'ai revu le film avec Mel Gibson récemment et vivre ici me l'a fait découvrir sous un autre angle.



 A propos de la découverte de la Polynésie et surtout du mythe du paradis, j'ai entamé la lecture de "Tahiti 1768. Jeunes filles en pleurs" de Serge Tcherkézoff. C'est un ouvrage passionnant qui montre à quel point la réputation de l'île et de ses filles en particulier a été construite par le regard des hommes européens de l'époque et sur une immense méprise.

http://jacbayle.perso.neuf.fr/livres/Tcherkezoff.html

Dès le lendemain de notre arrivée rendez-vous était fixé à 8h30 avec Michel Demont, le professeur de surf. Belle rencontre avec ce champion d'Europe au beau palmarès qui entraine maintenant l'équipe tahitienne des 16-18 ans et dirige l'école TAMA HE'E. Un homme chaleureux et souriant qui appelle l'océan son "bureau"! Toute la semaine, nous verrons nos garçons progresser au milieu des vagues. Le spot où ils évoluent est à quelques minutes, dans une autre baie dominée par la route principale d'où l'on regarde des dizaines de surfeurs qui attendent leur vague. Ils se sont fait plaisir nos garçons et ont bien mérité leur diplôme.

 















Un après midi après la session de surf, nous nous sommes arrêtés au belvédère qui surplombe la baie. C'est un petit jardin publique fleuri d'où la vue est magnifique.


La propriété au bout de la plage







Le weekend avant le départ se tenait à l’hôtel Radisson  la "Polynesia Tatau Convention" , le salon du tatouage, avec des dizaines d'artistes qui tatouaient sur place. Des tatoueurs de Polynésie et du reste du monde. Le plus impressionnant reste le tatouage traditionnel. Les tatouages Polynésiens sont vraiment beaux et moi qui n'ai jamais apprécié l'idée d'en porter à cause du côté indélébile, je me dis que peut être, quelque chose de discret qui marquerait mon passage dans ce beau pays.





Nous avons repris l'avion à 6h30 hier matin, non sans avoir salué un copain de plage et en emportant avec nous encore de belles images que j'aime à partager.

Na na!



2 commentaires:

  1. Merci pour ces belles images...!!! et que de beaux souvenirs pour vous et les enfants !!!....très beau texte également....plein d'émotions ...bisous à tous les quatre ....

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  2. ça laisse rêveur...

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